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Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre.

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Message  Vektor Mar 15 Sep 2009 - 12:20

Étymologie
Le terme « samouraï », mentionné pour la première fois dans un texte du Xe siècle, vient du verbe "saburau" qui signifie « servir ». L'appellation est largement utilisée dans son sens actuel depuis le début de la période Edo, vers 1600.

Auparavant, on désignait les guerriers plutôt par les termes mono no fu (jusqu'au VIIIe siècle), puis bushi (武士), qui peuvent l'un ou l'autre se traduire par « homme d'armes ». A partir de la période Edo, les termes Bushi et Samouraï ne sont pas tout a fait synonymes, il existe une différence subtile (voir l'article Bushi)

On trouve aussi parfois le terme buke : il désigne la noblesse militaire attachée au bakufu (gouvernement militaire), par opposition aux kuge, la noblesse de cour attachée à l'empereur. Les buke sont apparus durant l'ère Kamakura (1185–1333)

Origines
La classe de guerriers professionnels du Japon, constituée d'archers montés sur des étalons, trouve son origine dans la volonté de l'empereur Kammu de conquérir des terres des Aïnous à la fin de la période Nara.

Jusque-là, le Japon disposait d'une armée basée sur la conscription, inspirée du modèle chinois. Les hommes âgés de vingt à trente ans étaient conscrits, répartis en autant de gunki (corps de mille soldats et officiers) qu'il y avait de provinces et attachés au service du kokushi (gouverneur de la province). Ce système se révéla totalement inefficace pour lutter contre les « barbares » Aïnous, redoutables cavaliers.

L'empereur décida en 792 de le dissoudre pour mettre en place un nouveau système appelé kondeisei. Le Kondesei avait l'avantage de réduire le poids du service militaire chez les paysans (sur qui reposait l'Économie) puisqu'il était constitué de jeunes cavaliers archers issus de milieux plus aisés. Cette milice, formée de 3964 hommes commença à tomber en désuétude au Xe siècle, mais on ne peut affirmer qu'elle soit à l'origine des premiers samouraïs, apparus à cette époque.

Mitsuo Kure, dans son livre Samouraïs (p. 7) cite plusieurs autres origines possibles pour les samouraïs :
les kugutsu, des nomades qui parcouraient le Japon en vivant de spectacles de marionnettes et d'acrobaties, eux aussi réputés grands cavaliers archers. Il est toutefois impossible de dire s'ils utilisaient des grands arcs.
les contacts avec les Emishi, durant les combats contre eux, mais aussi au cours d'activités commerciales ou en les employant comme mercenaires pour protéger Kyūshū de tentatives d'invasions coréennes ou chinoises, ont pu inspirer à la cour impériale de Kyōto l'idée de créer une cavalerie, jusqu'ici totalement absente de l'histoire militaire du Japon.

Enfin, Mitsuo Kure énonce une dernière hypothèse selon laquelle les samouraïs seraient à l'origine des gardes du palais impérial au début du Xe siècle, se basant sur les premiers documents mentionnant le mot samurai (ou plutôt saburai, « en service », qui se déforma plus tard en samurai). S'il rejette rapidement cette hypothèse, arguant que les meilleurs élevages de chevaux se trouvaient dans le Kantō et le Tōhoku et que les armures o-yoroi furent mises au point sur le champ de bataille et non dans la paix de la cour, cette hypothèse est en revanche la seule origine citée par Stephen Turnbull dans son Samurai Sourcebook

Turnbull indique à leur sujet qu'ils passèrent rapidement du service impérial à celui des riches propriétaires terriens des provinces, qui devaient lutter contre les emishi, les bandits et les propriétaires terriens rivaux. Il précise aussi que ces premiers clans de samouraïs descendaient d'origines modestes, mais se plaçaient sous l'égide de descendants de lignées impériales mineures, partis chercher fortune dans les contrées sauvages. Les deux plus puissants clans de samouraïs de la fin de l'ère Heian, les clans Taira et Minamoto découlent de cette tradition, descendant respectivement des empereurs Kammu et Seiwa.

L'éducation du jeune Samouraï
Dans la tradition, le fils de Samouraï était soumis à une discipline très stricte. Le temps des caresses maternelles est douloureusement court. Avant même d'avoir vêtu son premier pantalon, on l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance.

Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui-même proscrit, sauf en cas de maladie. Ainsi, dès le moment où il sut parler, on l'enjoignit de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance de point de vue individuel.

Cette éducation spartiate n'allait pas sans impératifs beaucoup plus contraignants, destinés à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis l'intimité de la maison. On accoutumait les garçonnets à la vue du sang en les forçant à assister à des exécutions. Ils ne devaient manifester aucune émotion.

De retour chez eux, on les obligeait à manger un grand plat de riz coloré en rouge sang par l'adjonction d'un jus de prunes salé, afin de réprimer tout sentiment d'horreur secret. Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux très jeunes enfants. A titre d'exemple, on les contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de leur courage. En effet, la crainte des morts était jugée tout aussi méprisable de la part d'un samouraï que celle des vivants. Le jeune samouraï devait apprendre à se prémunir contre toutes les peurs.

Dans toutes ces épreuves, le plus parfait stoïcisme était exigé. Toute fanfaronnade n'eût pas été considérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.

En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre: tir à l'arc, équitation, lutte, escrime. On lui choisissait des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux.

Ses repas, bien qu'abondants, n'étaient pas très raffinés, ses tenues légères et rudimentaires, sauf à l'occasion des grandes cérémonies. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus se servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Si le gel engourdissait les pieds, on l'obligeait à courir dans la neige.

Plus draconien était encore l'entraînement militaire proprement dit : l'enfant apprenait de bonne heure que la petite épée à sa ceinture n'était ni un ornement, ni un jouet.

L'éducation religieuse du jeune samouraï n'était pas moins singulière. On lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. On l'initiait à la foi et à la philosophie bouddhiques et on lui enseignait l'éthique chinoise.
Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même.

Aussi, protégé par les mœurs candides de la vie du vieux Japon, le jeune samouraï gardait en grandissant une pureté d'esprit et une simplicité de cœur exceptionnelles.

Différents types de samouraï
Casque et armure en fer avec décoration plaquées bronze de la période Kofun (Ve siècle).Un samouraï n'ayant pas de rattachement à un clan ou à un daimyō (seigneur féodal) était appelé un rōnin.

Un samouraï qui était un vassal direct du shogun était appelé hatamoto.
Cependant, tous les soldats n'étaient pas samouraïs, ceux-ci constituant une élite équivalent en quelque sorte aux chevaliers européens ; l'armée, à partir de la période Kamakura, reposait sur de larges troupes de fantassins de base nommés ashigaru et recrutés principalement parmi les paysans.

Des armes
Le samouraï a utilisé environ 40 armes. Le Bushidō a enseigné que l'âme du samouraï est dans le katana (grand sabre) qu'il porte.

Quand un enfant avait atteint l'âge de 13 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée "Genpuku" (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï. Il obtenait aussi le droit à porter un katana, mais l'épée était normalement fermée avec de la ficelle pour prévenir les accidents.

Un katana et un wakizashi ensemble sont appelés un daisho (littéralement : "grand et petit").

Le wakizashi était "la lame d'honneur" d'un samouraï et il ne quittait jamais son côté. Le samouraï dormait avec sous son oreiller et l'emmenait avec lui quand il entrait dans une maison et devait laisser ses armes principales dehors.
Le tanto était un petit poignard, et il était porté quelques fois à la place du wakizashi dans un daisho. Il était utilisé quand un samouraï devait faire seppuku ou hara-kiri (suicide). Cependant, placé dans le keikogi ("vêtement d'entraînement"), le tanto se révèle être une arme de poing très utilisée pour les assassinats ou les combats rapprochés.

L'arme favorite du samouraï était le yumi (l'arc). Le yumi resta inchangé jusqu'à l'apparition de la poudre à canon et des fusils au XVIe siècle. L'arc à poulies de style japonais n'était pas une arme très puissante en comparaison avec l'arc classique d'Eurasie. Sa taille permettait de lancer divers projectiles comme des flèches enflammées, et flèche-signaux d'une portée efficace de 50 mètres, et plus de 100 mètres quand la précision n'était pas importante. Il était ordinairement utilisé à pied derrière un tedate (手盾), un grand mur de bambou mobile, mais il pouvait même être utilisé à dos de cheval. La coutume de tirer à dos de cheval, yabusame (流鏑馬), est devenue une cérémonie shintoiste.

Au XVe siècle, le yari (lance) est également devenu une arme populaire. Il a remplacé le naginata sur le champ de bataille lorsque la bravoure personnelle est devenue moins importante, et les batailles, plus organisées. Le yari était plus simple à utiliser et plus mortel qu'un katana. Une charge, à cheval ou à terre, était plus efficace quand une lance était utilisée, et offrait plus de 50% de chances de vaincre un samuraï armé d'un tachi, un katana adapté au combat monté. Dans la Bataille de Shizugatake, où Shibata Katsuie fut vaincu par Toyotomi Hideyoshi (ou Hashiba Hideyoshi), les "sept lances" de Shizugatake (賤ヶ岳七本槍) ont joué un rôle crucial dans la victoire.

Les armes blanches utilisées par les samouraï ont énormément gagné en qualité au fil des siècles, jusqu'à arriver à une qualité inégalée: les lames forgées selon la tradition japonaise sont encore aujourd'hui les meilleures que l'Homme ait faites sur le plan des qualités physiques, grâce aux techniques complexes de forgeage et de trempe développées par les forgerons d'armes japonais, ainsi que le Tamahagane, acier spécial obtenu à base de sable ferrugineux.
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